Tahaa : la belle escapade
On arrive à Tahaa en bateau, avec la navette des îles, qui est déjà tout un poème en soi.
Puis notre hôte vient nous chercher et on découvre le bungalow et la vue. La petite île en face, au fond, c'est Bora-Bora. On partage le même lagon.
On partage le même lagon. Nous avons une petite plage privée avec des kayak...
Je note quelques petits détails sympas dans la déco : dérouleur de papier canalisation, porte-manteaux bambous maison, lampadaire en coquillages, petit savon fleur de tiaré sur une coquille d'huitre bien jolie... Steven travaille sur le lit : sympa le télé-travail...
Et pour cause, Tahaa vit du tourisme, ses eaux sont transparentes, son jardin de corail superbe pour le snorkling, mais aussi des perles noires. Une jeune femme nous a tout expliqué sur la culture des huîtres, actuellement en perte de vitesse, mais dont 80% par pour la Chine (on pense à la reine douairière dans "Le dernier Empereur" et sa grosse perle dans la bouche).
Les gens sont vraiment accueillants sur l'île, les enfants nous font coucou en passant, les parents nous disent bonjour en souriant "Iaorana !". Nous sommes les bienvenus. En faisant le tour de l'île, nous pouvons remarquer que beaucoup d'habitants sont très pauvres, vivent du coprah (noix de coco qui va servir à faire du monoï par exemple), et l'on voit les exploitations le long des routes. Il y a aussi beaucoup de crabes qui se sauvent de la route vers les cocoteraies quand on arrive. Il y a aussi beaucoup de plantations de vanille, bien protégées sous des grillages.
Nous avions loué des vélos électriques, cela veut quand même dire 3 heures à pédales pour faire le tour complet, dont une partie plutôt montagneuse. Notre loueur faisait aussi de la vente de rhum et de la dégustation, de rhum mais aussi de canne à sucre... Original.
Tahaa : la belle escapade